CalculatriceCliquez pour ouvrir
Retour sur ventes versus marge opérationnelle : un aperçu
Le retour sur ventes (ROS) et la marge bénéficiaire d’exploitation sont souvent utilisés pour décrire le même ratio financier. Bien que les deux soient souvent considérés comme synonymes, il existe des différences. La différence entre le ROS et la marge opérationnelle réside dans les numérateurs (partie supérieure de l’équation) : le ROS utilise le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT), tandis que la marge opérationnelle utilise le résultat opérationnel.
Leçon principale
- Le retour sur ventes (ROS) et la marge bénéficiaire d’exploitation sont des ratios de rentabilité très similaires, souvent utilisés de manière interchangeable.
- La principale différence réside dans le numérateur, où ROS utilise le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) et la marge opérationnelle utilise le résultat opérationnel.
- Le résultat opérationnel est une mesure des principes comptables généralement reconnus (PCGR), contrairement à l’EBIT.
- Ces deux ratios de rentabilité sont utilisés pour comparer des entreprises ayant des structures de capital différentes dans différents secteurs.
- Des ROS et des marges d’exploitation plus élevés sont meilleurs, ce qui signifie que l’entreprise est très rentable et génère des bénéfices grâce à des ventes efficaces.
Retour sur revenus (ROS)
Le retour sur revenus (ROS) est une mesure d’analyse des performances d’une entreprise. C’est un taux de profit. Ce ratio correspond au bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) divisé par le chiffre d’affaires net, ce qui indique le montant du bénéfice d’exploitation généré par dollar de ventes.
Par exemple, les entreprises des secteurs où les marges bénéficiaires sont plus élevées, comme les entreprises technologiques, auront des taux de ROS plus élevés que les chaînes d’épiceries. L’EBIT est similaire au résultat opérationnel, qui correspond aux revenus moins le coût des marchandises vendues (COGS) et les dépenses d’exploitation.
Marge opérationnelle
La marge opérationnelle fonctionne de manière très similaire à ROS. La marge opérationnelle correspond au résultat opérationnel divisé par le chiffre d’affaires. La marge bénéficiaire d’exploitation, comme le ROS, est le bénéfice d’exploitation qu’une entreprise réalise par dollar de chiffre d’affaires.
Le bénéfice d’exploitation, similaire à l’EBIT, est similaire aux autres mesures de performance. Le résultat opérationnel est similaire au cash-flow opérationnel. Le résultat opérationnel comprend les amortissements, tandis que les flux de trésorerie d’exploitation ajoutent ces mesures non monétaires.
Principale différence
Les investisseurs, les prêteurs et les analystes utilisent le ROS et les marges opérationnelles pour comparer des entreprises ayant des structures de capital différentes dans différents secteurs. Ces chiffres ne tiennent pas compte de la manière dont les entreprises obtiennent du financement.
Des ROS ou des marges d’exploitation très volatiles peuvent indiquer un risque commercial accru. Des ratios plus élevés sont meilleurs, ce qui signifie que l’entreprise est très rentable et efficace pour générer des bénéfices sur les ventes.
La principale différence entre ces deux ratios est l’EBIT par rapport au résultat opérationnel. ROS utilise l’EBIT, une mesure des principes comptables généralement reconnus (PCGR). La marge bénéficiaire d’exploitation utilise le résultat d’exploitation, qui est une mesure GAAP.
L’EBIT permet des ajustements et des provisions que les PCGR ne permettent pas pour le bénéfice d’exploitation. Certaines mesures du résultat opérationnel ne sont pas conformes aux PCGR, comme certains éléments de revenus et de dépenses non récurrents.
Les coûts non récurrents notables comprennent les coûts qui ne se reproduiront plus, tels que les coûts engagés dans le cadre d’une fusion ou d’une acquisition ou les coûts engagés lors de l’achat de biens immobiliers ou d’équipement. Les revenus irréguliers peuvent inclure les bénéfices provenant de la vente d’actifs et des paiements d’assurance. Les revenus irréguliers peuvent également être considérés comme des revenus irréguliers.
