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Leçon principale
- Les données de la société immobilière ATTOM montrent que les vendeurs de maisons ont réalisé un bénéfice brut de 122 500 $ en 2024, alors que les prix médians ont atteint un niveau record de 350 000 $.
- Un marché immobilier compétitif avec peu d’annonces parmi lesquelles choisir a fait grimper les prix de vente.
- Toutefois, les marges ont chuté par rapport à des niveaux quasi-record, les vendeurs de maisons étant également confrontés à une hausse des coûts immobiliers.
Les vendeurs de maisons ont réalisé moins de bénéfices l’année dernière malgré des prix atteignant des sommets sans précédent, selon la société de données immobilières ATTOM.
ATTOM a déclaré que les vendeurs de maisons ont réalisé un bénéfice de 122 500 $ sur les transactions de vente typiques en 2024. Cela représente un retour sur investissement de 53,8 %, contre 56,9 % l’année précédente. Bien qu’il s’agisse de la deuxième baisse annuelle consécutive de la marge, elle n’est encore que de 8 points de pourcentage inférieure au sommet atteint en 2022.
Les prix de vente des logements atteignent des niveaux records
L’un des facteurs qui maintiennent les marges bénéficiaires des vendeurs à un niveau élevé est le prix record de l’immobilier.
Le prix de vente moyen a augmenté de 4,9% pour atteindre un record de 350 000 USD, dépassant de loin la faible croissance de l’année dernière. Cependant, a déclaré ATTOM, ce montant n’est pas suffisant pour compenser l’augmentation des coûts que les propriétaires paient initialement pour leur maison.
“Les bénéfices ont de nouveau chuté car la hausse de la valeur des maisons n’a pas suivi les augmentations de prix plus importantes que les vendeurs récents ont payées lors de l’achat initial des maisons”, indique le rapport.
Les prix de vente ont fortement augmenté cette année alors que le marché immobilier reste tendu. La rareté des stocks et les taux hypothécaires élevés laissent aux acheteurs de nombreuses options, augmentant ainsi la demande de maisons sur le marché.
Les vendeurs de maisons profitent d’un marché immobilier tendu
De nombreux propriétaires restent dans leur logement actuel parce que leurs taux hypothécaires sont nettement inférieurs à ceux actuellement proposés. Cela a créé ce que l’on appelle un effet de « verrouillage », réduisant les annonces de logements et rendant l’achat d’un logement plus cher. Les coûts d’emprunt élevés limitent également la construction de nouveaux biens immobiliers et l’offre devient encore plus restreinte.
Le rapport révèle que, bien que frustrant pour les acheteurs, le phénomène pourrait s’avérer lucratif pour les vendeurs disposés à sacrifier leurs coûts d’emprunt.
“Le scénario de l’année dernière est apparu alors que les acheteurs, soutenus par la hausse des salaires, un marché de l’investissement solide et, pour l’essentiel, une baisse des taux hypothécaires, se disputaient une offre de logements historiquement limitée”, indique le rapport.
