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Leçon principale
- Bâle III, également connu sous le nom de Troisième Accord de Bâle, est un accord réglementaire international de 2009 qui a introduit une série de réformes visant à améliorer la réglementation, la supervision et la gestion des risques dans le secteur bancaire international.
- Le ratio minimum de fonds propres que les banques doivent maintenir selon Bâle III est de 8 %.
- Les actifs risqués constituent le dénominateur du calcul du ratio de solvabilité prescrit par la règle finale de Bâle III.
- Les actifs pondérés en fonction des risques sont les actifs ou les investissements hors bilan d’une institution financière qui sont pondérés en fonction du risque de cet actif.
Bâle III, également connu sous le nom de Troisième Accord de Bâle ou Normes de Bâle, est un accord réglementaire international de 2009 qui a introduit une série de réformes visant à améliorer la réglementation, la supervision et la gestion des risques dans le secteur bancaire international. Les actifs risqués constituent le dénominateur du calcul du ratio de solvabilité prescrit par la règle finale de Bâle III.
Bâle III oblige les banques à maintenir un ratio de levier raisonnable et à maintenir un certain niveau de réserves de capital disponibles. Le cadre a été introduit pour remédier aux lacunes de la réglementation financière révélées par la crise financière de 2007-08.
Le ratio de levier est une mesure financière qui évalue le montant du capital sous forme de dette et évalue la capacité d’une entreprise à respecter ses obligations financières. Les réserves de capital sont des réserves de capital que les banques doivent constituer pour répondre aux exigences légales. Le ratio d’adéquation des fonds propres mesure le capital d’une banque par rapport à ses actifs pondérés en fonction des risques.
Quel est le ratio de solvabilité ?
Le ratio de solvabilité est une mesure importante utilisée pour mesurer la capacité d’une entreprise à honorer ses dettes et est fréquemment utilisé par les prêteurs commerciaux potentiels. Le ratio de liquidité indique si les flux de trésorerie d’une entreprise sont suffisants pour faire face à ses obligations à court et à long terme.
Le ratio de solvabilité est utilisé pour déterminer le montant minimum que les banques d’actions ordinaires doivent maintenir dans leur bilan. Le ratio de solvabilité – également appelé ratio de capital basé sur le risque – est calculé en divisant le capital réglementaire par les actifs pondérés en fonction des risques.
Les actifs pondérés en fonction des risques sont les actifs ou les investissements hors bilan d’une institution financière qui sont pondérés en fonction du risque de cet actif. Les actifs risqués constituent le dénominateur du calcul du ratio de solvabilité prescrit par la règle finale de Bâle III.
Selon Bâle III, le ratio minimum d’adéquation des fonds propres que les banques doivent maintenir est de 8 %.
Formule pour calculer le ratio de solvabilité
La formule de calcul du ratio de solvabilité est la suivante :
Comment Bâle III renforce les exigences en matière de fonds propres ordinaires
Bâle III augmente le montant des actions ordinaires que les banques doivent détenir. Par exemple, selon Bâle III, les banques sont tenues de détenir 4,5 % de fonds propres ordinaires des actifs pondérés en fonction des risques, avec un coussin supplémentaire de 1,5 %. Le ratio de fonds propres ordinaires a augmenté par rapport à Bâle II, n’exigeant que 2 %. Bâle III s’appuie sur les documents de Bâle I et de Bâle II, en mettant l’accent sur le renforcement de la capacité du secteur bancaire à faire face aux tensions financières, à améliorer la gestion des risques et à promouvoir la transparence. Plus généralement, Bâle III vise à prévenir de futures crises économiques.
Suite à la crise du crédit de 2008, l’adoption de Bâle III visait à améliorer la gestion des risques pour les institutions financières. Bâle III a modifié la manière dont les actifs pondérés en fonction des risques sont calculés. Selon Bâle III, la dette et les titres du gouvernement américain ont une pondération de risque de 0 %, tandis que les prêts hypothécaires résidentiels non garantis par le gouvernement américain ont une pondération de 35 à 100 %, en fonction d’une échelle mobile d’évaluation des risques. Auparavant, sous Bâle II, les prêts hypothécaires résidentiels avaient une pondération de risque fixe de 100 % ou 50 %.
Bâle III augmente les pondérations de risque pour certaines transactions bancaires, notamment les swaps. Les critiques de Bâle III affirment qu’il impose aux banques des réglementations inadéquates pour ces activités commerciales et qu’il réduit prétendument leurs bénéfices. Bâle III a encouragé la négociation de swaps sur des bourses centralisées afin de réduire le risque de défaut de contrepartie, souvent cité comme l’une des principales causes de la crise financière de 2008. En réponse, de nombreuses banques ont considérablement réduit leurs activités de négociation ou ont vendu leurs pupitres de négociation à des institutions financières non bancaires.
Bâle III a été introduit par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, un consortium de banques centrales de 28 pays, peu après la crise du crédit de 2008. Bien que la date limite pour la mise en œuvre volontaire de la nouvelle réglementation ait été initialement fixée à 2015, la date a été repoussée à plusieurs reprises et est désormais fixée au 1er janvier 2022.
Conclusion
Bâle III est un cadre juridique international introduit en 2009 pour améliorer la réglementation, la supervision et la gestion des risques dans le secteur bancaire. Ce cadre prévoit un ratio minimum d’adéquation des fonds propres de 8 % pour les banques.
Bâle III augmente les exigences en matière de fonds propres ordinaires, dans le but d’améliorer la capacité des banques à résister aux tensions financières. Les changements apportés par Bâle III incluent différentes pondérations de risque pour la dette publique, les prêts hypothécaires résidentiels et certaines transactions bancaires. Bâle III vise à prévenir de futures crises financières en améliorant les pratiques de transparence et de gestion des risques dans le secteur bancaire.
