CalculatriceCliquez pour ouvrir
Le 4 mars, Microsoft Corporation (MSFT) a annoncé qu’elle cesserait de vendre ses nouveaux produits en Russie alors que le conflit entre la Russie et l’Ukraine se poursuit. Le 4 mars, la société mère de Facebook, Meta Platforms, Inc. (FB), a également empêché les médias d’État russes de diffuser des publicités sur sa plateforme mondiale. Parallèlement, la société mère de Google, Alphabet Inc. (GOOGL), a interdit aux chaînes médiatiques d’État russes de recevoir de l’argent provenant de la publicité.
Le 2 mars, Oracle Corporation (ORCL) avait annoncé qu’elle suspendrait temporairement ses opérations en Russie, tandis que son rival SAP SE (SAP) avait annoncé qu’il suspendrait temporairement ses ventes dans le pays. Apple Inc. (AAPL) a annoncé qu’elle arrêterait les ventes en ligne d’iPhones, de Macbooks et d’autres appareils en Russie immédiatement après l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022. Bien que l’accès à l’App Store se poursuive, Apple a restreint l’accès aux chaînes publiques russes Russia Today et Channel One en dehors de la Russie.
Spotify Technology SA (SPOT) a fermé son bureau de Moscou, même si elle continue d’autoriser l’accès à son contenu pour lutter contre les fausses nouvelles qui pourraient être officiellement diffusées par le Kremlin.
Leçon principale
- De plus en plus d’entreprises technologiques suspendent leurs activités et leurs ventes en Russie.
- Plusieurs secteurs importants en Russie seront touchés par cette migration massive.
- Les précédentes restrictions imposées par le gouvernement russe à certaines sociétés telles que Meta et Alphabet visaient à empêcher des informations contradictoires avec la version officielle russe des événements.
- De plus en plus d’entreprises retirent leur soutien aux chaînes médiatiques russes soutenues par l’État, Russia Today et Channel One.
Exode des entreprises
À ce jour, 230 entreprises ont annoncé leur intention de suspendre leurs activités ou de cesser de vendre leurs nouveaux produits et services en Russie. Netflix, Inc. (NFLX), qui compte environ 1 million d’abonnés en Russie, a annoncé dimanche 6 mars son retrait du pays. La société chinoise TikTok a également annoncé son intention de suspendre la diffusion en direct et les nouveaux contenus de son service vidéo le même jour après que la Russie a adopté une loi qui pourrait envoyer en prison ceux qui diffusent des « fausses nouvelles ».
Dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, Airbnb, Inc. (ABNB) et The Boeing Company (BA) ont suspendu leurs activités en Russie. Airbnb compte plus de 90 000 locations de courte durée dans le pays, tandis que la décision de Boeing de retirer son soutien affectera 700 avions occidentaux russes.
Dans le secteur de l’énergie, BP PLC (BP), Shell PLC (SHEL) et Exxon Mobil Corporation (XOM) ont annoncé qu’elles se retireraient d’un important projet pétrolier et cesseraient tous leurs investissements en Russie. Ford Motor Company (F) a également annoncé son intention de suspendre ses projets en Russie.
Libertés personnelles et professionnelles restreintes
Meta, Alphabet, Netflix et Twitter, Inc. (TWTR) bénéficiaient auparavant d’un accès limité aux chaînes publiques Russia Today (RT) et Channel One, le gouvernement russe accusant les sociétés de médias sociaux d’inciter à la guerre. Le régulateur russe des médias, Roskomnadzor, a également réintroduit la réduction de la vitesse de chargement de Twitter pour contrôler ce qu’il considère comme de fausses nouvelles sur l’agression russe en Ukraine.
Le gouvernement russe a également imposé de nombreuses interdictions visant à empêcher les entreprises et les investisseurs étrangers de fuir les actifs russes, et le rouble s’est effondré. L’interdiction s’étend également aux exportations d’argent liquide dépassant 10 000 dollars.
Alors que les sanctions économiques contre la Russie s’accentuent, les entreprises privées se joignent à une protestation mondiale massive contre l’invasion de l’Ukraine. Certaines de ces entreprises fournissent des services importants, notamment sur le plan technologique, et leur retrait désavantagerait la Russie alors que la guerre se poursuit.
